Régates et courses

L'œil de la Volvo Ocean Race

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Big Brother existe. Je l’ai rencontré sur le quai d’Alicante. N’y entre pas qui veut mais une fois franchie la porte, on a l’opportunité d’y découvrir le PC course de la Volvo Race, véritable centre nerveux où travaillent, la veille du départ, jusqu’à 140 personnes. C’est ici, 24 heures sur 24, que des centaines d’informations sont collectées en provenance des sept concurrents avant d’être analysées par quatre « race experts », des hommes rompus aux problèmes de la course, capables de détecter toute anomalie 24 heures sur 24. Baisse anormale de vitesse, changement de cap irrationnel. A Alicante, ces informations sont collectées via Inmarsat à une vitesse prodigieuse. Toutes les 10 secondes.

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Sam Matson, 27 ans, ancien figariste, « race expert » pour la Volvo Race

A terre, tout est connu. Inclinaison de la quille, durée de marche du moteur pour recharger les batteries, voile d’avant utilisée – détectée en fonction de la tension mesurée en continu sur les étais -, nombre de ris dans la grand-voile, etc. Sans oublier la collecte d’images envoyées par le média man. Toutes ces données sont affichées et analysées sur les immenses écrans de cette salle de contrôle type Cap Canaveral… Assurément ce qui se fait de mieux en matière de suivi de course.

L’explication en vidéo :

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Publié par  Bernard Rubinstein
Publié par Bernard Rubinstein
« Le dinosaure de la presse nautique », c’est ainsi que se définissait volontiers Bernard, alias Rubi ; il faut dire qu’il avait œuvré successivement dans les rédactions de Neptune Nautisme, Neptune Yachting et Voile Magazine pendant plus de 45 ans, après avoir fait ses classes sur Pen Duick VI aux côtés d’Eric Tabarly… Excusez du peu ! Trop tôt disparu (13 juin 2020), il reste pour toute la rédaction de Voile Mag un modèle de rigueur et de curiosité nautique.
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