Régates et courses

Les pionniers du trophée Jules Verne

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Une ministre de la Mer : Ségolène Royal. Un Sir, Robin Knox Johnston. Le président du WSSRC, le Français Claude Breton, chargé de valider les records officiels du tour du monde à la voile. Et les pionniers du Trophée Jules Verne qui, voilà près de vingt-cinq ans, eurent cette idée géniale de lancer ce trophée complètement fou. Dans une ambiance bon enfant, un cadre prestigieux, le musée national de la Marine, le président de l’association du Tour du Monde en 80 jours, Titouan Lamazou a su trouver des mots simples pour évoquer la genèse du projet que l’on doit à Yves Le Cornec, alias Mickey. Ce dernier rappelant que tout est parti d’une soirée trinitaine peu de temps après l’arrivée de la course Québec-Saint-Malo de 1984 qu’il disputa aux côtés d’Eugène Riguidel qui, pour l’occasion, avait fait le déplacement jusqu’à la Capitale. C’est toujours Mickey qui, pour la première fois, a évoqué les « Accords de la Jatte ». Comprenez les longues réunions souvent houleuses qui se tenaient sur la péniche parisienne d’Yvon et Dany Fauconnier pour tenter de mettre sur pied le cadre du Trophée Jules Verne. Hier une histoire de copains. Aujourd’hui un Trophée, toujours détenu par Loïck Peyron, passé en près de vingt-cinq ans de 80 à 40 jours. Naturellement, Titouan a tenu à évoquer Florence Arthaud, la première présidente de l’association dont le portrait peint par Lamazou a suffi à raviver nos mémoires. Oui, cette soirée fut belle. Emouvante et annonciatrice de bonnes nouvelles. La création d’un site sur le Trophée Jules Verne, une exposition sur l’aventure programmée au musée, un livre. Et, en 2017, une grande fête pour arroser ses vingt-cinq ans.

Jules Verne 2 smalParmi les marins en cravate : Claude Breton, président du WSSRC et Jean Louis Etienne aux côtés de Robin Knox Johnston,, Titouan, Yvon Fauconnier, Eugène Riguidel et Yves Le Cornec.

Publié par  Bernard Rubinstein
Publié par Bernard Rubinstein
« Le dinosaure de la presse nautique », c’est ainsi que se définissait volontiers Bernard, alias Rubi ; il faut dire qu’il avait œuvré successivement dans les rédactions de Neptune Nautisme, Neptune Yachting et Voile Magazine pendant plus de 45 ans, après avoir fait ses classes sur Pen Duick VI aux côtés d’Eric Tabarly… Excusez du peu ! Trop tôt disparu (13 juin 2020), il reste pour toute la rédaction de Voile Mag un modèle de rigueur et de curiosité nautique.
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