Régates et courses

Lorient Horta, une course qui tombe à pic

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BI PAUL MEILHAT_FIGARO SMALe premier week-end de septembre, les figaristes s’élanceront en solitaire depuis Lorient à destination de Horta. Une course qui vient conclure le championnat de France solitaire après la Le Havre Allmer Cup et la Solitaire du Figaro. Nouvelle épreuve, nouvelle destination qui vient à point nommé conclure un calendrier qui a du mal à trouver son équilibre depuis que la Solitaire se dispute au mois de juin. Les explications de Paul Meilhat qui ne voudrait surtout pas rater cette première.

Affiche LHSoloMon Voile Mag : Pourquoi une nouvelle course ?
Paul Meilhat : en fait depuis la disparition de la Cap Istanbul, nous cherchions une solution de rechange. On a essayé avec la Med Race mais cela ne fonctionnait pas. L’idée était de retrouver l’esprit des voyages et de la simplicité. En prenant Horta comme destination, on a moins d’escale, moins de déplacements à terre et moins de frais.

Un départ de Lorient c’est pratique ?
C’est sûr que la plupart des bateaux sont sur place ou à seulement quelques heures de navigation, de ce point de vue, ça nous arrange. Mais je suis surtout content de retrouver l’esprit d’une grande traversée. C’est un format qui est plus proche d’une transat, que de la Solitaire.

Comment se prépare-t-on ?
Il y a toujours la stratégie, la préparation technique et la révision des schémas météos : on part pour 8 ou 9 jours de mer avec beaucoup d’eau devant nous, on retrouve du jeu !

Tu espères voir cette course perdurer ?
Oui, au moins une année sur deux, en alternance avec la Generali solo. Une course a besoin de temps pour se faire un nom. Et cela lui donne de la valeur. Sinon même une victoire est vite oubliée.

Tu es toujours en course pour le titre de champion de France solitaire ?
Je suis troisième derrière Charlie Dalin et Corentin Horeau. Et Adrien Hardy n’est pas loin derrière moi. La Lorient Horta est la troisième course du championnat avec un coefficient 4 après la Le Havre Allmer Cup, coefficient 2 et la Solitaire, coefficient 6. Si je veux le titre, il va falloir que je sois bon sur la course. En plus ce sera une bonne préparation pour la transat de l’année prochaine.

Tu vas devoir prendre des risques pour passer devant tes petits camarades ?
C’est un peu compliqué, nous sommes quatre à pouvoir décrocher le titre et comme la Lorient Horta est une course au temps, il ne faut pas forcément chercher à tout prix l’option qui tue, le plus important c’est le championnat et au moins sur la première étape on risque de ne pas se lâcher.

En attendant le départ de la course, tu prends des vacances ?
Je vais rester en Bretagne et je vais naviguer. Probablement sur le Tourduf. Mon Figaro sera remis à l’eau à la mi-août pour reprendre les entraînements avant le départ.

Cette course ressemble à une Transat, on retrouve du jeuCette course ressemble à une Transat, on retrouve du jeu explique Paul Meilhat. Vainqueur de la Transat AG2R en compagnie de Gwenolé Gahinet, le  barreur de SMA apprécie les parcours ouverts. Photo Alexis Courcoux.

Publié par Loïc Madeline
Journaliste à Voile Mag de fin 1999 à 2015, Loïc a été adjoint puis Rédacteur en chef avant de partir vers de nouveaux horizons. Venu de la presse généraliste, écrite et télé, c’est un journaliste dans l’âme, rigoureux et passionné.
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