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PLEIN LES YEUX

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De la moquette pas encore fixée. Des  hommes et des femmes s’acharnant à nettoyer les traces de doigts sur d’énormes lentilles. Des élévateurs tentant de se frayer un chemin. A J-5, du vernissage officiel de l’exposition phares du musée de la marine (ouverture au public le 7 mars), je dois avouer que j’ai été ébloui. Sans doute, ne suis-je pas objectif et pas peu fier qu’une bonne partie de ma collection ait le privilège de figurer en bonne place. N’empêche. Autant j’avais été réservé sur l’expo France trop stricte à mon goût, autant cette expo phare s’annonce grandiose grâce à une scénographie originale déclinée en cellules. Là une chambre de veille de gardien plus vraie que vraie. Plus loin, une pièce réservée au roi des phares Cordouan. Là, une autre rappelant que Paris fut la capitale des phares…

Bref, on navigue de découvertes en découvertes avec parfois la possibilité de porter son regard sur des pièces uniques encore jamais présentées, prêtées par le Musée des phares écossais d’Edimbourg. C’est vrai que l’expo n’en était qu’au stade du montage. Qu’il y manquait les jeux de lumière. Mais, c’est l’évidence. On se doit de tous se rendre au Musée de la Marine pour une visite rappelant que la France fut grâce à Fresnel un exemple pour toutes les nations dans le domaine du balisage maritime. Cocorico !

Publié par  Bernard Rubinstein
Publié par Bernard Rubinstein
« Le dinosaure de la presse nautique », c’est ainsi que se définissait volontiers Bernard, alias Rubi ; il faut dire qu’il avait œuvré successivement dans les rédactions de Neptune Nautisme, Neptune Yachting et Voile Magazine pendant plus de 45 ans, après avoir fait ses classes sur Pen Duick VI aux côtés d’Eric Tabarly… Excusez du peu ! Trop tôt disparu (13 juin 2020), il reste pour toute la rédaction de Voile Mag un modèle de rigueur et de curiosité nautique.
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