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Histoires qui finissent bien sur Vagdespoir et Lucky Duck, histoire de pingouin sur La Baleine

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Le drôle d'équipage franco-italien de Vagdespoir. Photo François Van Malleghem/Transquadra

Grosse ambiance et grande émotion ce matin au Marin pour accueillir les héros de la Transquadra avec les honneurs qui leur sont dus. Vagdespoir est le seul bateau qui ait franchi la ligne avec quatre équipiers à bord : Daniel Prévot et René Le Cunff, équipage officiel de ce Bavaria 36, étaient aux côtés des deux co-skippers du Sun Fast 3200 italien Cymba, coulé le 2 février par 4 000 mètres de fond suite à une violente collision avec un OFNI. Isidoro Santececca et Francesco Piva avaient embarqué sur le bien-nommé Vagdespoir après avoir constaté qu’il ne pouvaient pas réduire la voie d’eau provoquée par la perte d’un des deux safrans. A leur arrivée, les quatre équipiers du Bavaria ont donné une conférence de presse tout à fait édifiante, la traduction français-italien et vice-versa étant assurée par Alberto Spina, co-skipper du Sun Fast 3200 Composite Works (Alberto naviguait avec Alain Gabbay, un glorieux ancien de la Whitbread). Morceaux choisis.

Sur les circonstances de l’accident (sur lesquelles nous reviendrons sans doute plus longuement sur ce blog et/ou ou dans le mensuel) :

« Il était 3h00 du matin, je sortais de quart, Francesco était à la barre, le bateau marchait bien, à 10-12 nœuds. Je descends à l’intérieur, et j’entends un grand fracas. On a tout de suite senti une forte odeur de résine. Ce n’était pas une baleine, parce que c’était un objet très dur vu la violence du choc. On n’a pas envoyé de mayday tout de suite, on a d’abord vérifié, et alors on a vu que le palier supérieur du safran était descendu de 60 cm, tandis que le safran, lui, était remonté à l’intérieur ; tout s’était comprimé. Mais surtout il y avait une fissure de 100-120 cm sur la coque. On a essayé de colmater avec des chiffons, des tee-shirts, tout ce qu’on pouvait, on a découpé des coussins ; on a essayé de séparer les deux safrans, mais c’était encore pire. On a aussi essayé de larguer carrément le safran, mais il y avait des vis que l’on n’arrivait pas à enlever. On embarquait beaucoup d’eau. Au bout de 5 ou 6 heures, on a ouvert le radeau de survie, on a mis dedans l’équipement de sécurité et les vivres. Vagdespoir est arrivé après une dizaine d’heures au cours desquelles on a passé notre temps à éponger. On était prêt à monter dans le radeau. Il y avait quand même 40 cm d’eau au-dessus des planchers. »

Le directeur de course Mico Bolo, qui avait dérouté deux autres bateaux menés par des solitaires (le Sun Rise Ondine et le First 31.7 Cravan), note que les trois bateaux sont arrivés en même temps sur zone. Il se souvient aussi que Daniel Prévot – qui a été commando marine dans une autre vie – lui a semblé d’emblée très déterminé. « Il m’a tout de suite dit j’ai ce qu’il faut à bord, tu vas voir mon p’tit gars je vais t’arranger ça ».

Le même Daniel Prévot, sur la manœuvre de récupération :

« Il y avait quand même un mètre cinquante de houle et 15 nœuds de vent. On avait envisagé trois possibilités : la première, c’était je monte à bord je répare la fissure (j’avais de la résine spéciale pour ça) ils repartent. La deuxième, c’était de les récupérer directement en se mettant à couple ; la troisième c’était de leur dire de se mettre dans le radeau et on les aurait récupéré dans le radeau. Pour aborder leur bateau j’aurais préféré me mettre sous le vent, comme mon bateau est plus lourd, mais comme il y avait le radeau sous le vent on est allé de l’autre côté. Les bateaux ont tapé violemment, mais on y est arrivé [ndlr : il n’y a pas eu trop de casse, ce sont surtout les chandeliers qui ont souffert]. Quand ils sont arrivés à bord, on a commencé par faire un méga-gueleton le soir, navarin d’agneau pomme vapeur avec un coup de rouge. Ensuite je leur ai dit les gars vous êtes fatigués, vous allez dormir, demain il fera jour. Mais ils ne voulaient pas aller se coucher tant que l’un de nous était encore sur le pont. Du coup on a fait des quarts franco-italiens, Isidoro avec Daniel et Francesco avec Nenes [René Le Cunff]. Avant d’abandonner le Sun Fast [et sur instruction de Mico Bolo, ndlr], Isidoro était remonté à bord pour ôter le passe-coque du loch et faire couler le bateau plus vite. Il aurait sans doute coulé de toute façon, mais on avait peur qu’il y ait une bulle d’air et qu’il reste traîner entre deux eaux pendant un moment, or c’est un vrai danger pour la navigation : eux avaient déjà heurté un OFNI, il n’aurait pas fallu que ça recommence avec leur bateau abandonné… On n’est pas resté voir le bateau couler, on pensait que ce n’était pas la bonne idée : pour leur moral c’était pas terrible de regarder ce spectacle. Du coup on ne sait pas combien de temps il a mis pour couler. »

Isidoro et Francesco, sur la vie à bord à quatre sur le Bavaria 36 :

« Le premier mot que Daniel nous a dit quand on est montés, c’est : « Je suis très content que vous soyez avec moi ». Nenes nous a laissé sa cabine à l’arrière ! Et puis côté gastronomie, ce n’était pas mal : agneau, bœuf, pasta, desserts [Isodoro tient un restaurant à Rome, le « Da Marcello »]. On avait apporté notre eau et notre lyophilisé pour compléter. »

Et Daniel nous assure qu’ils n’ont jamais manqué de rien ! Une question se pose immanquablement : le chantier ne devrait-il pas songer à rendre la cloison arrière totalement étanche (comme c’est le cas pour la cloison de la crash-box à l’avant), y compris au niveau du passage des gaines diverses, et cela en standard ? Cela aurait-il suffi à maintenir Cymba à flot ? Ou bien la fissure allait-elle de toute façon au-delà de la cloison ? L’architecte Daniel Andrieu, présent au Marin pour l’arrivée de la course, compte bien étudier ces questions de près avec les deux skippers italiens, en liaison bien sûr avec le chantier – encore une fois, nous en reparlerons sans doute.

Grosse frayeur sur Lucky Duck

Sur ce JPK 9.60, les deux co-skippers Nicolas Kervyn et Paul Codron se sont trouvés dans une situation tragique pendant quelques minutes. Paul est passé par-dessus bord mais a été récupéré promptement par son coéquipier. Celui-ci raconte :

« Heureusement, on était sous grand-voile seule, note Nicolas, on venait d’affaler le spi. On était au reaching, bâbord amure, des conditions maniables [ndlr : et c’était de jour…] et j’ai vu Paul passer par-dessus la filière alors qu’il revenait de la plage avant. J’ai viré tout de suite, mais le problème c’est que je ne le voyais plus. J’ai donc appelé, et au bout d’un moment il m’a répondu. Lui est toujours resté très calme ; moi, j’étais euphorique une fois qu’il était tiré d’affaire. A tel point que j’ai pris la caméra pour le filmer quand il terminait de se hisser sur le tableau arrière ! Mais j’ai quand même eu très peur avant… »

La version de Paul :

« Le bateau est revenu et il dérivait sur moi. Je me suis retrouvé à l’avant de la coque, et ensuite je me suis fait glisser vers l’arrière. J’ai d’abord réussi à attraper un bras [de spi] mais comme il était mou des deux côtés, ça ne m’avançait pas à grand-chose, donc j’ai continué à progresser le long de la coque et finalement j’ai pu attraper un safran. J’ai dû passer environ 5 ou 10 minutes dans l’eau – évidemment, le temps n’est pas facile à évaluer. »

Une histoire de pingouin sur La Baleine blanche

Et pour finir sur une note plus légère, si vous ne connaissiez pas l’histoire du pingouin qui… vous ne savez pas ce que vous avez raté.

YouTube video

Gros consommateur d’Iridium (de son propre aveu), Jean-Baptiste L’Ollivier dit « Titou » (le skipper solitaire du A31 La Baleine blanche) se fait envoyer des histoires drôles depuis la terre, et il les raconte ensuite à sa caméra GoPro. Et voilà le résultat. Enfin, soyons un peu sérieux, Titou – qui est agent Archambault à la ville – a aussi une réponse à apporter concernant les mérites comparés du JPK (10.10), qui serait plus stable dans la brise, et de l’A31 qui serait plus vif dans le petit temps (voir notre billet d’hier).

« Je respecte cette opinion, commence-t-il par affirmer, mais je suis d’autant plus content quand je vois qu’il y a a ici un A31 à quille droite et monosafran qui a fait la traversée sans aucun problème et qui a bien marché. Comme quoi ça marche quand même au portant dans la brise, la preuve ! Mon bateau est un bisafran avec une quille à bulbe, mais c’est beaucoup mieux pour le solitaire – plus facile, plus sûr, et puis cela fait quand même baisser le centre de gravité de 22 cm [ndlr : ce qui est considérable], c’est comme si l’on avait 120 kg au rappel avec la version quille droite. Par contre si des gens me disent qu’ils veulent faire de la régate entre trois bouées en équipage, je leur conseille sans hésiter la quille droite et le monosafran. »

Pour Daniel Andrieu, le A31 est en effet un bateau moins puissant au reaching, mais très rapide par petit temps… et aussi très rapide au portant puisqu’il est étroit à la flottaison. Quant au JPK 10.10 (un plan Jacques Valer), il serait – toujours d’après l’architecte – assez proche du Sun Fast 3200. Signalons au passage que Frédéric Ponsenard, un autre concurrent de la course (sur le A35 Coco), a plongé sous La Baleine blanche pour inspecter la carène et la quille, et a confirmé une absence totale de dégâts suite à la malheureuse collision de La Baleine blanche avec une baleine (voir ici). « Bato Archambo, bato costo »…

Et les vainqueurs sont…

Pour ce qui concerne les vainqueurs du classement général (en temps compensé), ça se confirme, ce seront sans doute ceux que nous avions pressentis la veille de l’arrivée : à savoir le JPK 10.10 Nauti-stock.com (Luc Fourichon et Gérard Quenot) pour la Transquadra Atlantique en double, le JPK 10.10 Swinhoe (Philippe Vicariot) pour la Transquadra Atlantique solo, le Sun Fast 3200 Williwaw (Blandine Médecin et Jean Rodelato) pour la Transquadra Méditerranée double, et le A35 Coco (Frédéric Ponsenard) pour la Transquadra Méditerranée solo. Encore rien d’officiel toutefois. Comme l’explique Jean-Paul Boisson, le président de la Transquadra, la FFV refuse de diffuser des classements en temps compensé puisqu’il reste des bateaux sur l’eau. A ce propos, à noter que le premier des quatre bateaux démâtés, un Sun Fast 40 baptisé Obsession, a franchi la ligne hier soir (14 février) peu avant minuit heure locale. Trois autres suivent, dont le local de l’étape, La Martinique dans la course, mené par Gaston Talba et Albert Lapiquonne, qui devrait arriver demain en fin de journée.

Grosse ambiance, et grosse émotion au Marin pour accueillir (ce matin vers 10h00 heure locale, soit 15h00 heure en métropole), avec les honneurs qui leur sont dus, les grands héros de la course, sur le seul bateau qui franchira la ligne avec quatre équipiers à bord : Daniel Prévost et René Le Cunff, co-skippers du Bavaria 36 Vagdespoir, et les deux co-skippers du Sun Fast 3200 Cymba, coulé le 2 février par 4 000 mètres de fond suite à une violente collision avec un OFNI. Isidoro Santececca et Francesco Piva avaient embarqué sur le Bavaria après avoir constaté qu’il ne pouvaient pas réduire la voie d’eau provoquée par la perte d’un des deux safrans. A leur arrivée, les quatre équipiers de Vagdespoir ont donné une conférence de presse tout à fait édifiante, la traduction français-italien et vice-versa étant assurée par Alberto Spina, du Sun Fast 3200 Composite Works (Alberto naviguait avec Alain Gabbay, un glorieux ancien de la Whitbread). Morceaux choisis.

Sur les circonstances de l’accident :

« Il était 3h00 du matin, je sortais de quart, Francesco était à la barre, le bateau marchait bien, à 10-12 nœuds. Je descends à l’intérieur, et j’entends un grand fracas. On a tout de suite senti une forte odeur de résine. On n’a pas envoyé de mayday tout de suite, on a d’abord vérifié, et alors on a vu que le palier supérieur du safran était descendu de 60 cm, tandis que le safran, lui, était remonté à l’intérieur ; tout s’était comprimé. Mais surtout il y avait une fissure de 100-120 cm sur la coque. On a essayé de colmater avec des chiffons, des tee-shirts, tout ce qu’on pouvait, on a découpé des coussins ; on a essayé de séparer les deux safrans, mais c’était encore pire. On a aussi essayé de larguer carrément le safran, mais il y avait des vis que l’on n’arrivait pas à enlever. On embarquait beaucoup d’eau. Au bout de 5 ou 6 heures, on a ouvert le radeau de survie, on a mis dedans l’équipement de sécurité et les vivres. Vagdespoir est arrivé après une dizaine d’heures au cours desquelles on a passé notre temps à éponger. On était prêt à monter dans le radeau. »

Mico Bolo, le directeur de course qui avait dérouté deux autres bateaux menés par des solitaires (le Sun Rise Ondine et le First 31.7 Cravan), note que les trois bateaux sont arrivés en même temps sur zone. Il se souvient aussi que Daniel Prévost était d’emblée très déterminé. « Il m’a tout de suite dit j’ai ce qu’il faut à bord, tu vas voir mon p’tit gars je vais t’arranger ça ».

Le même Daniel Prévost, sur la manœuvre de récupération :

« Il y avait quand même un mètre cinquante de houle et 15 nœuds de vent. On avait envisagé trois possibilités : la première, c’était je monte à bord je répare la fissure (j’avais de la résine spéciale pour ça) ils repartent. La deuxième, c’était de les récupérer directement en se mettant à couple ; la troisième c’était de leur dire de se mettre dans le radeau et on les aurait récupéré dans le radeau. Pour aborder leur bateau j’aurais préféré me mettre sous le vent, comme mon bateau est plus lourd, mais comme il y avait le radeau sous le vent on est allé de l’autre côté. Les bateaux ont tapé violemment, mais on y est arrivé [ndlr : il n’y a pas eu trop de casse, ce sont surtout les chandeliers qui ont souffert]. Quand ils sont arrivés à bord, on a commencé par faire un méga-gueleton le soir, navarin d’agneau pomme vapeur avec un coup de rouge. Ensuite je leur ai dit les gars vous êtes fatigués, vous allez dormir, demain il fera jour. Mais ils ne voulaient pas aller se coucher tant que l’un de nous était encore sur le pont. Du coup on a fait des quarts franco-italiens, Isidoro avec Daniel et Francesco avec Nenes (René Le Cunff). Avant d’abandonner le bateau, et sur instruction de Mico, Isidoro est remonté à bord du Sun Fast pour ôter le passe-coque du loch et faire couler le bateau plus vite. Il aurait sans doute coulé de toute façon, mais On n’est pas resté voir le bateau couler, on pensait que ce n’était pas la bonne idée : pour eux c’était pas terrible de regarder ce spectacle. »

Sur la vie à bord à quatre sur le Bavaria :

« Le premier mot que Daniel nous a dit quand on est montés, c’est : « Je suis très content que vous soyez avec moi ». Et puis côté bouffe, ce n’était pas mal

Grosse frayeur sur Lucky Duck

Sur ce JPK 9.60, les deux co-skippers Nicolas Kervyn et Paul Codron se sont trouvés dans une situation tragique pendant quelques minutes. Paul est passé par-dessus bord mais a été récupéré promptement par son coéquipier. Celui-ci raconte :

« Heureusement, on était sous grand-voile seule, note Nicolas, on venait d’affaler le spi. On était au reaching, bâbord amure, des conditions maniables [ndlr : et c’était de jour…] et j’ai vu Paul passer par-dessus la filière alors qu’il revenait de la plage avant. J’ai viré tout de suite, mais le problème c’est que je ne le voyais plus. J’ai donc appelé, et au bout d’un moment il m’a répondu. Lui est toujours resté très calme ; mois, j’étais euphorique une fois qu’il était tiré d’affaire. A tel point que j’ai pris la caméra pour le filmer quand il terminait de se hisser sur le tableau arrière ! Mais j’ai quand même eu très peur avant… »

La version de Paul :

« Le bateau est revenu et il dérivait sur moi. Je me suis retrouvé à l’avant de la coque, et ensuite je me suis fait glisser vers l’arrière. J’ai d’abord réussi à attraper un bras [de spi] mais comme il était mou des deux côtés, ça ne m’avançait pas à grand-chose, donc j’ai continuer à progresser le long de la coque et finalement j’ai pu attraper un safran. J’ai dû passer environ 5 ou 10 minutes dans l’eau – évidemment, le temps n’est pas facile à évaluer. »

Et pour finir sur une note plus légère, une histoire de pingouin sur La Baleine blanche. Si vous ne connaissiez pas l’histoire du pingouin qui… vous ne savez pas ce que vous avez raté. Gros consommateur d’Iridium (de son propre aveu), Jean-Baptiste L’Ollivier dit « Titou » (le skipper solitaire du A31 La Baleine blanche dans la Transquadra) se fait envoyer des histoires drôles depuis la terre, et il les raconte ensuite à sa caméra GoPro. Et voilà le résultat. Enfin, soyons un peu sérieux, Titou – qui est agent Archambault à la ville – a aussi une réponse à apporter concernant les mérites comparés du JPK (10.10), qui serait plus stable dans la brise, et de l’A31 qui serait plus vif dans le petit temps (voir notre billet d’hier).

« Je respecte cette opinion, commence-t-il par affirmer, mais je suis d’autant plus content quand je vois que des A31 à quille droite et monosafran, comme Flor da rosa, ont fait la traversée sans aucun problème et que les skippers sont contents. Comme quoi ça marche quand même au portant dans la brise, la preuve ! Mon bateau est un bisafran avec une quille à bulbe, mais c’est beaucoup mieux pour le solitaire – plus facile, plus sûr, et puis cela fait quand même baisser le centre de gravité de 22 cm [ndlr : ce qui est considérable], c’est comme si l’on avait 120 kg au rappel avec la version quille droite. Par contre si des gens me disent qu’ils veulent faire de la régate entre trois bouées en équipage, je leur conseille sans hésiter la quille droite. »

Signalons aussi que Frédéric Ponsenard, un autre concurrent de la course (sur le A35 Coco), est parti inspecter la carène du A31 et a confirmé une absence totale de dégâts suite à la malheureuse collision de La Baleine blanche avec une baleine (voir ici). « Bato Archambo, bato costo »…

Et les vainqueurs sont…

Pour ce qui concerne les vainqueurs du classement général (en temps compensé), mais ça se confirme, ce seront sans doute ceux que nous avions pressentis la veille de l’arrivée : à savoir le JPK 1à.10 Nauti-stock.com (Luc Fourichon et Gérard Quenot) pour la Transquadra Atlantique en double, le JPK 10.10 Swinhoe (Philippe Vicariot) pour la Transquadra Atlantique solo, le Sun Fast 3200 Williwaw (Blandine Médecin et Jean Rodelato) pour la Transquadra Méditerranée double, et le A35 Coco (Frédéric Ponsenard) pour la Transquadra Méditerranée solo.  Encore rien d’officiel toutefois. Comme l’explique Jean-Paul Boisson, le président de la Transquadra, la FFV refuse pour l’instant de diffuser des classements en temps compensé puisqu’il reste des bateaux sur l’eau. A ce propos, à noter que le premier des quatre bateaux démâtés, un Sun Fast 40 baptisé Obsession, a franchi la ligne hier soir (14 février) peu avant minuit heure locale. Trois autres suivent, dont le local de l’étape, La Martinique dans la course, mené par Gaston Talba et Albert Lapiquonne, qui devrait arriver dans la nuit de jeudi à vendredi.

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Publié par Sébastien Mainguet
Sébastien a œuvré à Voile Magazine de 2000 à 2015, aux essais mais aussi très souvent aux sujets équipement dont il s’est fait le spécialiste. Il a notamment été longtemps la cheville ouvrière de notre hors-série annuel dédié à l’équipement.
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