Elle n’a pas froid aux yeux, Capucine, et visiblement elle sait ce qu’elle veut. Elle l’a su dés qu’elle a eu connaissance de l’aventure de Corentin de Chatelperron, souvent évoquée sur cette page, et à partir de ce jour elle n’a pas dévié de son objectif : poursuivre le voyage de Tara Tari et emmener le petit voilier en fibre de jute de l’autre côté de l’Atlantique. A partir de là, rien ne l’a arrêtée, ni l’état (assez préoccupant) du bateau, ni ses propres soucis de santé et de longs mois de douloureuse rééducation, ni même l’avis des médecins et l’inquiétude de ses proches. Aujourd’hui, elle est arrivée à Barcelone au terme d’une première nav qui s’est très bien passée. Il lui reste quelques bricoles à régler (pilote à installer, antenne VHF) et quelques sous à trouver, notamment pour se procurer une carte de communication prépayée Iridium (elle a l’appareil, gentiment prêté par Armel Le Cléac’h, mais pas la carte). Partout où elle passe, les bonnes volontés se manifestent, et ça va continuer… parce qu’elle est sympa, courageuse, et parce que le bateau émet de bonnes ondes depuis le début de son extraordinaire aventure initiée par Corentin au Bangladesh. On va donc la suivre mille après mille, d’autant plus volontiers que son blog est vraiment bien. Prochaines étapes : Alicante, Gibraltar et les Canaries. Chaud devant !
